Le risque d'élévation du niveau de la mer est un risque à long terme qui affecte principalement les zones côtières et peut avoir de graves conséquences pour les bâtiments et les personnes qui y vivent. L'évaluation de ce risque pour chaque site est donc liée aux données sur le niveau de la mer mais aussi aux données d'élévation à haute résolution spatiale.
Les inondations pluviales sont liées aux précipitations extrêmes ainsi qu’à la minéralisation des sols autour du site d'étude. Ces dernières favorisent le ruissellement des eaux de pluie au lieu de leur absorption par les sols végétalisés. Ce type d'inondation peut causer des dommages importants aux bâtiments mais aussi peut être très dangereux pour la population.
Le risque de précipitations extrêmes reflète la fréquence d'occurrence d'événements de précipitations intenses dont les cumuls journaliers sur 24 heures dépassent les seuils de danger. Ces événements extrêmes sont directement liés au risque d'inondations fluviales et pluviales et peuvent avoir des conséquences graves sur la sécurité des populations, mais aussi sur les infrastructures, les bâtiments, l'agriculture et l'économie.
© Wikimedia commons/Jukka/(CC BY 2.0)Le risque de tempête est la fréquence à laquelle le site étudié est exposé à de fortes rafales de vent, avec un seuil de dépassement des rafales pouvant endommager les bâtiments et mettre en danger les personnes.
Rose des vents à Morne-à-l'Eau en pourcentage de directionLe risque d'îlot de chaleur urbain est un risque très spécifique dont l'apparition résulte de l'impact de l'urbanisation et de l'anthropisation sur l'absorption et le stockage de la chaleur. Il résulte ausi de la réduction de la ventilation naturelle et des échanges entre les espaces végétalisés et l'atmosphère. Son intensité dépend également de la situation thermique de la zone étudiée, et notamment de l'augmentation de la température moyenne et des épisodes de chaleur extrême.